Men and women equality
(D'en haut à gauche à en bas à droite) : Stephanie Wilson, Jessica Meir, Kristina Koch, Kathleen Rubins, Sunita Williams, Megan McArthur, Shannon Walker, Tracy Caldwell Dyson, Jeanette Epps, Anne McClain, Nicole Mann, Serena Aunon-Chancellor © Handout, Robert Markowitz, James Blair, Nasa
Depuis le 21 juillet 1969, Neil Armstrong est et restera à jamais connu comme le premier être humain à avoir posé le pied sur la Lune. Toutefois Nasa a d'ores et déjà annoncé qu'elle enverrait, d'ici 2024, de nouveaux Hommes sur notre satellite naturel. De nouveaux hommes... et vraisemblablement, une femme !
Il y a 50 ans, des femmes ont pris part au programme Apollo. Margaret Hamilton, par exemple, cette mathématicienne avait la charge de développer le système de guidage embarqué à bord de la mission Apollo 11. Sans elle - et les programmes de récupération qu'elle avait pris soin d'intégrer à son logiciel , Eagle se serait probablement écrasé sur la Lune.
Remontant un peu l’histoire, et nous trouverons d’autres incroyables femmes qu’ont marquées l’histoire de l’agence spatial : Katherine Johnson, Dorothy Vaughan et Mary Jackson. Qu'en plus d'être des femmes étaient des noires. Des femmes à des postes clés, mais des femmes qui restent toujours dans l'ombre.
Le siècle 21 est toutefois marqué par une évolution remarquable à ce propos.
Des institutions que se dédient exclusivement à la réflexion des projets de l'insertion de la femme dans la société, d’un équilibre parental qui permet à la femme de se construire de manière équilibrée tout en ayant le droit de materner et assumer ses charges ( pas moindres d'épouse et mère), des associations que travaillant de manière ardue dans le combat au sexisme et à l'égalité des sexes, à l'éducation des enfants concernant aux responsabilités et équilibres. Les entreprises aussi ont beaucoup fait à ce sujet. Beaucoup sont encore à construire, mais l’avenir s’annonce positif. Nasa donc, qui prévoit de retourner sur la Lune d'ici 2024, envisage cette fois d'y envoyer au moins une femme. Le projet baptisé Artémis, comme un clin d’œil à la féminisation de l’exploration spatiale a formé une promotion des femmes d’excellence formée de 12 astronautes. De cette promo, au moins une femme devrait être la future référence mondiale.
Dernièrement un film à mit les lophotes la responsabilité au-delà de la magie que cela englobe : une vie de mère, une vie de femme.
Le film “Proxima” raconte de manière très émouvante l’histoire de Sarah qu’est une astronaute française qui s'apprête à quitter la terre pour une mission d'un an, Proxima. Alors qu'elle suit l'entraînement rigoureux imposé aux astronautes, seule femme au milieu d'hommes, elle se prépare surtout à la séparation avec sa fille de 8 ans. Le plus grand challenge de la mission pour cette mere célibataire .
Ce challenge éléphantesque que représente la maternité . Les 9 mois de grossesse, les changements de son corps, une violence hormonale soumise à aucune maîtrise. Un monde de découvertes, des peurs, des chambardements . Une vie, le fameux “plus grand amour”. D’un autre côté, une histoire de vie, une carrière, des rêves, des objectifs, des challenges.
La future femme que pèsera sur la lune, elle sera vraisemblablement sélectionnée parmi les douze astronautes femmes que compte aujourd'hui l'Agence Spatiale Américaine. Entre elles, des épouses, des amantes, des filles, des mères, des rêveuses, des femmes.
Christina Koch, qu’a battue le record féminin en station spatial ( 328 jours) est rentrée ce jeudi, le 6 février 2020 nous ramenant plus une grande victoire dans notre combat de féminisation des métiers.Elle que l'an dernier dirigé la première sortie dans l'espace entièrement féminine Un exemple de génie, du courage, de superation.
Il nous reste à féliciter le parcours incroyable de ses femmes extraordinaires et à attendre la bonne nouvelle de NASA. À la future élue, je la souhaite dorénavant du courage et la remercie de nous représenter toutes!
Le meilleur reste à venir: Mars?
Comments